dimanche 15 juillet 2018

La montre de la coupe du monde 2018

Une création exclusive

On dispute ce dimanche la finale de la coupe du monde de football en Russie. J'ai suivi plusieurs matches et une question m'est (naturellement) venue à l'esprit : quelles sont ces grosses montres noires qu'utilisent les arbitres à chaque match?

C'est la firme horlogère suisse Hublot qui a reçu le contrat pour créer une montre pour équiper le poignet des arbitres de la coupe du monde. C'est d'ailleurs la troisième fois que cette entreprise oeuvre en partenariat avec la FIFA (Fédération internationale de football association) pour créer une montre sur mesure pour une coupe du monde. Hublot est aussi la marqueur de temps officiel de la coupe du monde. 

Source : www.hublot.com
La montre en question est la Big Bang Referee. Il s'agit d'une montre connectée qui fonctionne via le le système Wear OS  de Google.  Elle est donc équipée de toutes les fonctions de ce système d'opération. Pour le grand public, elle vient aussi avec des fonctions spécifiquement axées sur les parties de la coupe 2018, pour les vrais fans  :
  • vous recevez une notification 15 minutes avant chaque partie;
  • l'accès aux statistiques en direct sur chaque match
  • des avertissements quand sont donnés des cartons jaunes, ou quand il y a substitution de joueurs;
  • une vibration et un beau gros "GOAL" sur le cadran quand une équipe marque un but.

Pour créer leur montre pour la FIFA, Hublot a utilisé comme base un modèle déjà existant, la Big Bang. Au niveau de sa présentation visuelle, la montre est équipée d'un cadran numérique dont le contour peut être orné des drapeaux des 32 équipes prenant part au tournoi en 2018. De plus, le cadran peut être configuré pour afficher le drapeau de votre pays favori. Le bracelet est aussi interchangeable afin de vraiment personnaliser sa Big Bang.

Source : www.hublot.com
Source : www.hublot.com
Pour les arbitres, la Big Bang est connectée au système automatique de la FIFA (le VAR, ou Video Assisted Referee) qui permet de savoir si le ballon a bel et bien traversé la ligne de but, une fonction très utile s'il en est une! C'est la première fois qu'une montre pour arbitre bénéficie de cette technologie. Et bien entendu, un chronomètre permet à l'arbitre de bien minuter chacune des deux demies de 45 minutes.

La Big Bang au poignet de l'arbitre Nicola Rizzoli lors de la coupe du monde 2018.
Source : www.buro247.my
Il s'agit d'une grosse montre avec ses 49mm de diamètre, question de bien voir les données qu'elle affiche. Après tout, il est ici question de fonctionnalité et non de coquetterie! Elle est toutefois légère car son boitier est fait de titane. Son écran tactile de 400x400dpi (3.54cm de diamètre) est protégé par un verre saphir doté d'un traitement contre les reflets. Sa pile rechargeable lui donne une autonomie d'environ une journée. 

Voici ci-dessous une vidéo promotionnelle de Hublot qui décrit bien les fonctions de la Big Bang :

 

La Big Bang Referee est produite en quantité limitée de 2018 exemplaires numérotés. Si vous pouvez encore en trouver une, elle se vend environ 6,500$. Une montre pour les plus fortunés, donc, ou pour les mordus de football qui voudront garder un souvenir quasi-exclusif de cette coupe du monde 2018!


 

dimanche 8 juillet 2018

Une (deuxième) trouvaille design!

Une rotation invisible


En avril dernier, j'écrivais un billet sur la " Sentinel Wafer", une belle petite horloge murale que j'avais déniché en ligne. Comme une fois n'est pas coutume, j'ai mis la main sur une autre horloge originale. 

Photo : François Cartier

Ironiquement, quand j'ai vu l'horloge dans une brocante que je visitais avec ma conjointe, je croyais qu'il s'agissait d'un objet de pacotille en plastique doré. Mais en y regardant de plus près, j'ai vu que cette horloge était faite de métal. De plus, un cordon électrique trahissait la présence d'un réel petit mouvement mécanique à la base de l'horloge. À n'en pas douter, nous avions devant nous une vraie petite horloge vintage

Une publicité de 1951 pour la Golden Hour.
Source : www.roger-russel.com

Bêtement, nous sommes repartis sans acheter l'horloge. Je l'ai vite oubliée, mais elle est restée dans l'oeil de ma conjointe, si bien que nous sommes retournés à la brocante (Finnegan's, à Hudson) et avons ramenés l'horloge à la maison sans trop savoir ce que nous avions entre les mains (après avoir vérifié qu'elle fonctionnait bien!). En regardant sous l'horloge, nous avons eu réponse à nos questions : nous avions acheté un exemplaire en très bonne condition de la "Golden Hour", une horloge créée et mise en marché par la Jefferson Electric Company, une entreprise américaine basée en Illinois. 

Photo : François Cartier

La Golden Hour est lancée sur le marché en décembre 1941. La Jefferson produit d'autres modèles au fil des ans, mais la Golden Hour demeure son produit le plus populaire. Ceci explique pourquoi cette horloge est produite jusqu'en 1991 et qu'environ 2 millions d'unités sont produites pendant tout ce temps! En dévissant la base de l'horloge, j'ai pu voir une une inscription qui montrait que la nôtre date de 1957. 

L'attrait principal de cette horloge est la façon avec laquelle sont actionnées les aiguilles. En effet, quand on la regarde, on se demande bien comment les aiguilles sont mises en mouvement. Le moteur et le mécanisme sont situés dans la base de l'horloge, mais rien ne semble les relier aux aiguilles!

Une image de l'arrière de l'horloge.
Photo : François Cartier

En y regardant de plus près, on découvre que le système est relativement simple. C'est le verre qui tourne! Ce qu'on ne voit pas, c'est le rebord de la partie vitrée (caché par l'anneau en métal doré). Ce rebord est dentelé et il est jumelé à un engrenage faisant partie du mécanisme caché dans le boitier. Ce mécanisme est ajusté afin que le disque de verre fasse une révolution complète à chaque 60 minutes. 

L'aiguille des minutes est donc fixée par friction au verre et suit fidèlement sa rotation (mais peut être bougée pour ajuster l'heure). C'est avec l'aiguille des heures qu'opère un brin de magie horlogère. Derrière cette aiguille se trouvent de petits engrenages qui eux sont reliés à une pesée en forme de poire (voir photo ci-dessous). La pesée, par gravité, demeure toujours en position verticale. Cette position fixe, combinée à la rotation du verre et à l'action des petits engrenages, sert à actionner l'aiguille des heures de façon à ce qu'elle ne fasse qu'un tour aux 12 heures. Simple, non? Il faut juste avoir le bon ajustement d'engrenages! 

On voit ici la pesée et un des engrenages derrière l'aiguille des heures de la Golden Hour.
Photo : François Cartier

L'horloge est donc venue compléter notre assemblage d'horloges murales vintage qui décorent notre salon. On remarque entre autres la Sentinel Wafer au centre, en haut :

Photo : François Cartier

Ah oui, et en passant, une recherche en ligne révèle que le corps de l'horloge est fait d'un alliage de zinc plaqué en or 24 carats!! Eh ben!

------------------------------------------------------

P.S. : si l'histoire de la Golden Hour vous intéresse, un site très (très!) complet traite de cette horloge et de la compagnie Jefferson :

http://www.roger-russell.com/jeffers/jeffers.htm

On y mentionne entre autre que le concept d'un disque de verre rotatif est une invention d'un Hollandais, Leendert Prins, qui vendit les droits sur son système à la Jefferson Electric Co. à la fin des années 1940.



samedi 30 juin 2018

De la camelote horlogère de Chine

Un an plus tard...

Dans un de mes premiers billets en 2017 (De la camelote horlogère de Chine?), je vous avais parlé d'une montre à petit prix commandée de Chine. Je voulais tester la solidité et la fiabilité d'une montre issue des usines chinoises, un bidule vendu pour la modique somme de 13$ en ligne.

Depuis sa livraison, je l'ai portée uniquement lors d'activités sportives (sauf une fois au travail où une collègue m'a offert un compliment sur la montre; go figure!). Donc, elle était à mon poignet lors de parties de hockey-bottine et de volleyball. Je ne l'ai pas ménagée, lui infligeant plusieurs chocs, des fois même volontairement. Et au volleyball, c'est directement sur elle qu'atterrissait le ballon. 

Le verdict? Eh bien, disons que c'est partagé. D'un côté, le mouvement au quartz fonctionne toujours et tient bien l'heure. Ceci démontre que la technologie d'aujourd'hui permet de concevoir de bons petits mouvements à faible prix (quelques sous par mécanisme) qui sont relativement fiables et solides. Comme la majorité des mouvements de ce type, il est par contre très bruyant. Le "tic-toc-tic-toc" se fait entendre de loin. Ce n'est pas le genre de montre qu'on laisse sur notre table de chevet, à moins d'être sourd comme un pot!

Parlant du pot... Malgré sa résistance, la montre a perdu un de ses poussoirs (qui sont factices, rappelons-le, tout comme les cadrans du chronomètre). Le reste du boitier n'a pas semblé avoir trop souffert, mais son fini chromé a déjà commencé à se détériorer. Bientôt la montre ne sera plus très belle à regarder!

Le poussoir manquant, une des victimes d'une partie de hockey-
bottine. Photo : François Cartier

Un picotement suspect : le fini chromé du boitier qui a
commencé à se détériorer. Photo : François Cartier
Il faut se souvenir que le boitier (sauf le dos) n'est pas fait d'acier inoxydable, mais plutôt d'un métal quelconque au fini chromé (lire : cheapo!). Pour en avoir le coeur net, j'ai gratté une petite partie de la surface avec un canif. Le résultat : sous la mince couche de chrome, un métal aux couleurs dorées. Il s'agit probablement donc d'étain.

Une couleur de fond aux teintes dorées. Probablement de l'étain.
Photo : François Cartier
Mis à part ces problèmes cosmétiques, le pire élément de la montre est le bracelet. Lors des premiers jours à mon poignet, il est d'une rigidité épouvantable. Et malgré de nombreuses heures passées à avoir aussi chaud que moi lors des activités sportives, il n'a en gagné en flexibilité. Il rend le port de la montre toujours aussi désagréable. 

Bien qu'on y trouve la mention "Genuine Leather" (cuir véritable), il ne s'agit que d'une mince couche qui recouvre l'intérieur du bracelet, une bien mince concession (s'cusez le jeu de mots) à de la qualité. Et encore, il y a plusieurs niveaux de qualité de cuir et on peut présumer que nous avons ici rien de bien exceptionnel.

Photo : François Cartier
Pour tirer le tout au clair, j'ai sacrifié le bracelet à coups d'exacto pour en révéler l'intérieur. Comme le montre la photo ci-dessous, la coupe révèle le dessous rouge en "cuir véritable", une espèce de bourre en plastique caoutchouteux noir et le dessus du bracelet qui est sans doute fait de vinyle. Tout ceci explique sa rigidité. Un bracelet en cuir de qualité s'assouplira rapidement pour devenir confortable. 

Le bracelet disséqué : un peu de cuir, mais beaucoup de caoutchouc!
Photo : François Cartier
Au final, donc, si vous n'avez pas d'objection à vous acheter une montre à toutes les années ou deux et de tolérer une bracelet moins que coopératif, pour moins de 15$, alors de grâce allez-y! Sur Aliexpress ou sur Amazon, le choix ne manque pas!

Mais si vous voulez conserver une bonne tocante pour plusieurs années, et même, qui sait, la refiler à vos héritiers, alors il faudra y mettre un peu plus de moyens. Et même si vous n'investissez pas dans une super-montre à prix exorbitant, il y a plusieurs choix à des prix tout à fait raisonnables (certaines même à moins de 100$). Plusieurs de mes précédents billets en parlent. 



samedi 19 mai 2018

Des montres "Made in Quebec" - Partie 2

En mars dernier, je publiais un billet sur trois marques de montres québécoises : Konifer, Aneda et Atelier. Les deux premières produisent des montres partiellement faites en bois, des modèles généralement trop gros à mon avis, mais originaux quand même. Atelier est une autre "micro-marque" qui tente de profiter de l'engouement pour les montres minimalistes génériques. Vous pouvez consulter ce billet en cliquant ici

Aujourd'hui, je vous présente trois autres marques québécoises. Comme Atelier, ces trois entreprises proposent des montres au look minimaliste s'adressant à la clientèle des milléniaux. Elles s'ajoutent à une véritable constellation de micro-marques au niveau international qui proposent pas mal toutes la même chose : un boitier parfaitement rond et un cadran dénudé. Nos trois compagnies québécoises se démarquent-elles du lot?

1. Timexury

Timexury est un "bijoutier canadien offrant des montres et bracelets haut de gamme pour le gentleman avisé" (ma traduction; leur site est en anglais seulement...). Alors, ces montres?  Jugez par vous même :

Une image tirée du site de Timexury.
Source : www.timexury.com

Des jolies montres, mais très génériques, qui ne se distinguent pas du lot. Celles que l'on voit en bas de l'image sont d'ailleurs des clones de montres Daniel Wellington. Les prix varient entre 100$ et 150$. Les montres ont des boitiers en inox, des mouvement au quartz issus du Japon (Miyota), des verres minéraux endurcis et des bracelets en cuir (de qualité inconnue). Des composants honnêtes, donc, mais "haut de gamme"? Pas vraiment!


2. Invade Supply

Comme Timexury, Invade Supply est une marque qui offre des montres et bracelets de mode (et des bas) au design épuré destiné à une jeune clientèle. Ils n'offrent que quatre variations du même modèle unisexe. En voici un exemple :

Source : www.invadesupply.com

Pas laid. Rien d'autre sur le cadran que des marqueurs à midi, 3, 6 et 9 heures. Un guichet pour la date est la seule concession qui enlève au minimalisme. Les marqueurs sont de faux diamants carrés, un détail cliquant qui me rebute, mais qui en attirera peut-être d'autres. Les composantes de leurs montres sont similaires à celles de Timexury, ce qui explique pourquoi leurs produits sont dans la même fourchette de prix.


3. Metropol

Cette marque a été fondée par trois amis en 2015. Tout comme la marque Konifer, Metropol a créé un partenariat avec la We Forest, un organisme dont l'objectif est la reforestation dans les pays en voie de développement. Donc, pour chaque montre Metropol vendue, We Forest plante dix arbres. Lors de l'achat en ligne, le client a même le loisir de choisir l'endroit où seront plantés les arbres! 

Le centre-ville de Montréal en arrière-plan.
Source : www.facebook.com
J'ai malheureusement peu d'informations sur les montres elles-mêmes, car au moment d'écrire ces lignes, Metropol ne semble plus être en affaires. Leur site web, par exemple, n'est plus accessible. Leur fil de nouvelles Facebook n'a pas été alimenté depuis mars 2017. Idem pour leur site Instagram. Peut-être ont-ils succombé dans ce secteur du marché des montres tendance où la compétition est très grande. C'est dommage, car des trois marques présentées dans ce billet, c'est ma préférée, probablement à cause de son engagement écologique et du logo intéressant qu'on trouve sur le cadran :

Le modèle Mistaya, avec 39mm de diamètre.
Source : www.facebook.com
Les seules informations qu'on peut trouver sur leurs montres viennent de leurs anciennes publications laissées sur Facebook. On y lit que le boitier est fait d'inox et que la montre possède un verre saphir. Le bracelet est en cuir italien. Chaque modèle se détaille à 190$, une facture plus élevée qui est probablement justifiée en partie par le saphir et le bracelet en cuir de qualité. 

Des trois marques présentées ici, les montres Metropol sont donc celles qui s'approchent plus de montres "haut de gamme", même si nous sommes encore très loin de ce qui est reconnu comme des montres de luxe dans le monde horloger. Dommage qu'ils aient fermé boutique!

Bonus

Comme petit bonus, j'ai décidé porter à votre attention les montres proposées par Caroline Néron. Comédienne puis entrepreneure, Mme Néron a ouvert ses propres boutiques et propose différents produits de mode (bijoux, cosmétiques, sacs, lunettes de soleil, etc.), incluant des montres. L'offre horlogère est surprenamment diversifiée, avec des montres à chronographe, des modèles plus vintage avec des verres en forme de dôme, et bien entendu, plusieurs modèles minimalistes.

Source : www.carolineneron.com

Encore ici, les caractéristiques habituelles : mouvement au quartz japonais, verre minéral, boitier en inox. Les prix sont plus élevés : entre 200$ et 400$. Comme quoi les "griffes" que l'ont met sur les montres ont effectivement un impact certain sur leur valeur! 

------------------------------------------------

P. S. : à noter que je n'ai pas mentionné dans ce billet les différentes créations horlogères de nature plus "artistique. Voir par exemple les montres émaillés de Diane Balit, qui sont très mignonnes.

samedi 5 mai 2018

Comment changer une pile de montre soi-même

(Confidence : c'est facile!)


Dans ce billet, je vous présente un petit clip vidéo dans lequel je vous montre comment il est facile de changer soi-même une pile dans une montre au quartz. En passant, si vous voulez savoir pourquoi un mécanisme au quartz nécessite une pile pour faire fonctionner votre montre, j'ai un billet là-dessus.

Le mécanisme d'une montre au quartz
Source : Wikipedia

Comme 90% des gens ont des montres de ce type, on comprend que les bijoutiers ou les grands magasins offrent un service de remplacement de pile. Par contre, vous paierez entre 15$ et 25$ pour une opération qu'on peut faire soi-même pour quelques dollars. Alors ce petit clip maison vous montre que cette opération est très facile et ne nécessite pas de grande formation horlogère.

Bon visionnement!







dimanche 22 avril 2018

Une trouvaille design 

Comme n'importe quel collectionneur, mes goûts évoluent et changent. Je regarde les premières montres que j'ai ajouté il y a deux ans à ma "Wish List" sur Amazon et honnêtement, je ne les achèterais plus aujourd'hui. Fini les grosses tocantes ostentatoires ou les montres que je décrirais comme "expérimentales". Un bel exemple de mes envies de l'époque est cette Projects "Reveal Time" :

Source : www.amazon.com
N'importe quel collectionneur vous dira que ses goûts changent. Plusieurs vous diront aussi que leur "territoire de jeu" se rapetisse au fil du temps. On devient plus sélectif, on choisit avec plus de circonspection. Personnellement, je n'ai pas encore atteint ce niveau de zénitude horlogère, mais j'y travaille!

Toutefois, je diversifie! Même si les montres demeurent l'objet central de mes intérêts, je commence aussi à lorgner du côté de leurs proches cousines, les horloges. Pour être plus précis, j'ai un réel béguin pour les horloges de type "vintage", produites un peu avant et après le milieu du 20e siècle. Et, ô bonheur, j'ai découvert un riche marché en ligne. Tant au niveau local (Kijiji) qu'international (eBay), les vendeurs sont nombreux et les prix somme toute raisonnables. 

J'ai acquis trois de ces horloges depuis cet hiver. Ma première a été une belle trouvaille. Trouvée chez un particulier de Montréal, cette horloge avait beaucoup plus d'histoire que je ne le soupçonnais originalement. Cette découverte est la "Sentinel Wafer" de la compagnie Ingraham, une horloge murale électrique de 7" de diamètre : 

Photo : François Cartier

Ingraham (plus précisément la E. Ingraham & Co.) est une importante compagnie horlogère des États-Unis. La compagnie est fondée en 1860 par Elias Ingraham (1805-1885). Lui-même associé à d'autres fabricants d'horloges avant cette date, c'est à Bristol au Connecticut qu'il installe son premier atelier. La Ingraham produit de nombreux types d'horloges pour ensuite diversifier son offre à partir de 1913 avec des montres à gousset. Elle produit ensuite ses premières montres-bracelet à partir de 1932. 

Une horloge avec boitier en chêne de la E. Ingraham & Co. datant de 1896.
Source : www.rubylane.com
Après avoir interrompu partiellement sa production pendant la Seconde Guerre mondiale pour soutenir l'effort de guerre, la Ingraham reprend ses activités horlogères et se concentre majoritairement dans les horloges électriques (qu'elle avait commencé à produire dans les années 1930). 

C'est du milieu du 20e siècle que nous vient la Wafer. Elle a vraisemblablement été produite dans les années 1940, soit pendant ou après la Seconde Guerre mondiale. Les autres modèles produits par la Ingraham sont fort jolis, mais cette horloge possède un look tout à fait spécial avec son boitier chromé, son cadran orné de cercles concentriques au milieu duquel trône le disque rouge surdimensionné de la trotteuse. Au final, l'allure fait moderne avec une touche d'art déco! Tout ceci explique en grande partie pourquoi cette horloge fait maintenant partie de ma collection. De surcroit, en cherchant davantage, j'ai découvert qu'elle avait été créée par Henry Dreyfuss (1904-1972). Pour le commun des mortels (moi inclus), ce nom ne dit pas grand chose. Mais si je vous montre ces deux autres de ses créations, peut-être vous sentirez-vous davantage en terrain connu :

Source : www.cooperhewitt.org
Source : www.cooperhewitt.org

La première image montre le thermostat Honeywell rond T86, créé par Dreyfuss en 1953. Il s'agit d'une de ses créations les plus célèbres. L'autre image est celle de son non moins célèbre téléphone modèle 302, un appareil qui sera l'un des plus utilisés aux États-Unis entre 1937 et 1955. 

Vous aurez donc deviné que Henry Dreyfuss est un designer industriel. Ses créations incluent des locomotives, aspirateurs, tracteurs, paquebots, édifices, dactylos, caméras et bien entendu des horloges. Il est aujourd'hui reconnu comme un des designers américains les plus influents du 20e siècle.

Henry Dreyfuss en 1946. On voit devant lui une maquette de la locomotive Hudson de la New York Central.
Source : www.oztypewriter.blogspot.ca
Le site web du Henry Ford Museum, une institution dédiée à l'innovation et l'ingénuité aux États-Unis, parle de l'horloge Wafer comme "un objet fondamental dans sa carrière. Créé à peu près en même temps que ses premiers téléphones, il marque sa maturation en tant que designer privilégiant les formes simples et accessibles. Il préfigure son design ultérieur de l'omniprésent thermostat rond Honeywell de 1953".

Ce n'est donc pas une surprise de voir cette horloge faire partie de la collection de différents musées, comme le Henry Ford Museum et le Brooklyn Museum. Et maintenant, cette petite horloge fait aussi partie de mon humble collection! Faute d'avoir un espace adéquat pour l'installer chez moi, elle se trouve dans mon bureau au travail. Je peux aussi vous garantir qu'elle garde l'heure d'une façon admirable!!

Photo : François Cartier

------------------------------------------------
P. S. : pour conclure notre histoire, la Ingraham Company a été achetée en 1967 par la McGraw-Edison, une  compagnie qui se spécialise dans les produits électriques. Ils produiraient toujours des horloges électriques de marque Ingraham.



lundi 16 avril 2018

Apporter l'heure sur l'eau : résultats d'un petit sondage Facebook

Ce billet combine deux de mes passions : les montres et le kayak. Depuis plus de cinq ans, je fais du kayak de façon active. Pas le type de kayak casse-cou qui descend les rapides. Je n'ai plus l'âge pour ce genre de folies! Je pratique plutôt la randonnée en kayak de mer. C'est autant une bonne façon d'exercer sa technique et son endurance que de voir de magnifiques paysages. J'ai même fait le Défi kayak en 2016! De voir le Saint-Laurent entre Montréal et Québec depuis le fleuve lui-même a été une expérience inoubliable.

J'ai adhéré à quelques groupes de kayakistes sur Facebook. Tout récemment, j'ai fait le petit sondage suivant :



La variété des réponses m'a surprise. En fait, on va d'un extrême à l'autre : certains s'équipent de la montre la plus high-tech possible, alors que d'autres ne se fient que sur une petite montre bon marché. 

Par exemple, quelques personnes ont signalé qu'ils utilisent des montres technos assez avancées (ou "montres d'activité"), comme la Garmin Vivoactive ou les modèles Core, Ambit 3 Peak et Observer de la compagnie finlandaise Suunto. Un des internautes résume bien l'attrait de ces montres : "Garmin Vivoactive 3. Étanche, suivi d'activité, GPS avec tracé, distance, temps et coups de pagaie et fréquence cardiaque. La totale".  Avec tout ça, il ne manque que l'âge du capitaine! 

La Suunto Ambit 3 Peak.
Source : www.suunto.com

La Garmin Vivoactive 3
Source : www.garmin.com

Toujours dans les modèles technos, un des répondants à signalé ce qui suit : "N'importe quel modèle de la série Fenix de Garmin (Fenix 3 ou 5, en fait). Qu'importe l'activité ou l'occasion, je ne m'en passerais plus!". Un bel appareil, en effet (voir ci-dessous). Mais alors que les modèles évoqués ci-haut se vendent entre 350$ et 450$, la Fenix 5 allègera votre portefeuille d'environ 1000$ si vous l'achetez avec les options du "Pack performer" (qui inclut une ceinture cardio-fréquencemètre). À noter que d'autres accompagneront leur montre d'appareils supplémentaires, comme un appareil GPS mobile ou une radio VHF (ou les deux combinés dans un même appareil). Quelques personnes ont aussi mentionné se servir de leur téléphone intelligent à cause de sa versatilité : "montre, photos, météo, appel d'urgence, tout quoi!". 

La Fenix 5 de Garmin, offerte avec des boitiers de 42, 47 ou 51 (!) mm.
Source : www.garmin.com

Plusieurs réponses à ma question sont toutefois allées dans le sens contraire. Par exemple : "Une montre étanche la plus cheap possible, car dès que tu changes de pile, tu perds de l'étanchéité." Ceci n'est pas faux, car le joint de plastique ne se replace jamais parfaitement suite à l'ouverture du boitier (surtout sur une montre bon marché). Certains ont trouvé la solution en s'achetant une montre solaire. Il suffit de l'accrocher à la veste de flottaison et plus jamais besoin de changer de pile!  

La Seiko solaire SE-SNE329 qui possède une résistance à l'eau de 100m.
Source : www.amazon.ca
Toujours dans l'angle minimaliste, une personne parle d'une "petite montre achetée chez Canadian Tire pour 10$. Le fait qu'elle soit petite ne la rend pas accrochante. Je l'ai depuis 5 ans et elle fonctionne encore très bien (je la bats quand même pas mal!)". Ou bien, dans le même style, quelqu'un d'autre mentionne "une vieille Timex Expedition accrochée en permanence sur le pont. Toujours à la vue et pas coincée dans les manchons étanches de la veste de kayak". 

Je dois d'ailleurs avouer que lorsque j'ai fait le Défi kayak de Montréal à Québec en 4 jours, je portais une modeste montre de marque Coleman (oui, comme les réchauds et les lampes à l'huile!) achetée à 25$ dans un magasin à grande surface. Elle a accompagné mes bras dans les milliers de coups de pagaie donnés, s'est fait immerger à quelques reprises et a probablement subi quelques chocs involontaires sur la coque de mon embarcation, mais elle a tenu le coup et fonctionne encore bien aujourd'hui!

Photo : François Cartier

Au final, les différentes approches dans le choix de montres reflète d'une façon assez fidèle le niveau d'intensité avec lequel les gens pratiquent le kayak. Il y a les vrais mordus qui ne quitteront pas le quai sans la montre qui leur donnera le maximum d'informations. Pour plusieurs autres, toutefois, le choix de la montre est à l'image de leur façon de pratiquer leur sport : relax, pas de presse, pas de soucis.

Pour terminer, voici une des réponses qui m'a le plus fait sourire. Peut-être est-ce, après tout, la meilleure réponse : "Moi, rien du tout. J'en fais [du kayak] pour décrocher, alors pas d'heure ou de vitesse. On s'arrête quand on a faim, pour nager ou quand il fait trop noir!". 




vendredi 6 avril 2018

Les aiguilles du temps

Qu'est-ce qui vous donne l'heure? Une montre? Une horloge? Ce n'est pas faux, mais en même temps pas tout à fait vrai. Sur une montre traditionnelle, ce qui indique vraiment le temps, ce sont les aiguilles! Ce sont effectivement elles qui pointent (qui "montrent") l'heure sur le cadran de votre garde-temps favori. Selon le type de montre, on en trouve de toutes les formes : courtes, longues, minces ou costaudes, en forme de flèche, etc. Les artisans ont rivalisé d'ingéniosité et de créativité pour développer des aiguilles qui se veulent tantôt esthétiques, tantôt fonctionnelles (ou les deux en même temps!).

Or, comme tout art qui se respecte, l'horlogerie a développé sa propre terminologie pour décrire et distinguer les différents types d"aiguilles développés au fil du temps. Voici donc une liste des principaux types d'aiguilles utilisés dans les montres analogiques.

Pour débuter, parlons des trois aiguilles qui ornent habituellement le cadran des montres :

  1. La petite aiguille : comme son nom le dit, c'est la plus courte. Elle sert à indiquer les heures et se déplace donc très lentement. Elle fait deux fois le tour du cadran en une journée complète de 24 heures (sauf les montres "24 heures"; voir mon billet là-dessus)
  2. La grande aiguille, plus longue que la précédente, sert à pointer les minutes et fait donc un tour de cadran par heure.
  3. La plus fine des trois aiguilles se nomme la trotteuse. En mouvement perpétuel, elle indique les secondes. À noter que sur certains modèles de montres, un sous-cadran sert à indiquer les secondes. Dans ce cas, la trotteuse est minuscule :
Le sous-cadran près des 9 heures sert à indiquer les secondes, avec une petite, très petite trotteuse!
Photo : François Cartier


L'aiguille dauphine

Cette aiguille est de forme très effilée, avec un corps qui se rétrécit vers une fine pointe. Il arrive aussi qu'on lui donne du relief en surélevant sa partie centrale.

On voit la base élargie de ce type d'aiguille triangulaire qui se termine en pointe à son extrémité.
Photo : François Cartier

L'aiguille en forme de feuille

Comme son nom l'indique, cette élégante aiguille a une forme arrondie qui rappelle un peu celle de certaines feuilles allongées, comme celles des saules, par exemple. Elle est au plus large dans sa partie centrale.

Cette Tissot Le Locle porte de belles aiguilles feuille noires.
Source : www. tissotwatches.com

L'aiguille squelette

Une aiguille squelette est conçue de façon à laisser voir une partie du cadran. Une portion plus ou moins grande de son corps a donc été évidée.

On voit qu'une partie des aiguilles de cette Victorinox est vide.
Photo : François Cartier


L'aiguille fil

Il s'agit de la plus mince et longue des aiguilles qu'on peut voir sur des montres. De sa base à son extrémité, elle s'étend tout en longueur et en délicatesse.

Cette montre de marque Medium porte bien ses aiguilles fil. On retrouve  souvent
ce type d'aiguilles sur des montres au cadran dépouillé, ce qui accentue leur
aspect minimaliste.  Photo : François Cartier


L'aiguille bâton

Son corps ressemble un peu à l'aiguille fil, mais en plus large. Les fabricants de montres en profitent souvent pour ajouter une substance luminescente sur le centre de l'aiguille pour lui permettre de luire à la noirceur.

Cette Seiko 5 "vintage" est équipée d'aiguilles bâton dont la seconde moitié
du corps porte une application de matériau luminescent.
Photo : François Cartier


L'aiguille alpha

Une des favorites des fabricants de montres. De sa base très fine, elle s'élargit rapidement pour ensuite se terminer en pointe. Avec l'aiguille dauphine, il s'agit d'un autre type d'aiguille qu'on voit davantage sur les montres habillées.

Cette Omikron porte un exemple classique d'aiguilles alpha.
Photo : François Cartier

L'aiguille glaive

Cette aiguille ressemble beaucoup à l'aiguille bâton. Toutefois, l'aiguille des minutes se termine par un bout en pointe, alors que celle des heures ressemble un peu à une aiguille alpha plus trapue.

On voit bien pourquoi, en regardant cette Avi-8, on parle d'aiguilles
qui ressemblent à des glaives romains!
Photo : François Cartier

L'aiguille poire (ou cathédrale)

On voit très souvent ce type d'aiguille sur les montres de plongée (tous plus ou moins influencées par la Rolex Submariner!). En fait, c'est l'aiguille des heures à qui on doit ce nom, avec son renflement marqué près de son extrémité.

Notez le bout arrondi de l'aiguille des heures de cette Spinnaker.
Photo : François Cartier

On parle d'aiguille cathédrale quand la "poire" est segmentée en plusieurs petites sections, ce qui lui donne l'allure des vitraux qu'on retrouve dans les cathédrales :

Source : www.thewatchindex.com


L'aiguille lance (ou en flèche)

Pour les minutes, il s'agit essentiellement d'une aiguille bâton avec un bout pointu. C'est surtout l'aiguille des heures qui distingue ce type, avec sa forme de flèche. Il peut arriver que els deux aiguilles soient en forme de flèche.

Cette montre est une Vostok Komandirskie avec un cadran de 24 heures
(l'aiguille des heures ne fait qu'un seul tour de cadran en 24 heures).
Photo : François Cartier

L'aiguille suçon

Moins répandue mais tout autant charmante, l'aiguille suçon est surtout utilisée pour les trotteuses qui marquent les secondes. Le design très connu des horloges ferroviaires suisses en est un excellent exemple.

La compagnie Modaine a obtenu une licence afin de commercialiser des montres
reprenant fidèlement l'allure des horloges ferroviaires suisses.
Source : www.mondaine-usa.com

Notons qu'il existe d'autres types d'aiguilles, comme celles en forme de fleur de lys, d'obélisque ou même en forme de seringue! Si vous voulez poursuivre votre exploration, je vous propose ces quelques sites qui présentent leur propre liste de types d'aiguilles (tous en anglais) :

https://www.thewatchindex.com/Watches-101/Most-Popular-Watch-Hands

https://watch-insider.com/watch-tech/watch-tech-names-for-watch-hands-and-watch-hand-styles/

https://monochrome-watches.com/hands-time-guide-names-used-watch-hands/

En terminant, je ne saurais passer sous silence que les fabricants de montres ont trouvé le moyen d'afficher l'heure sans l'aide d'aiguilles. Et non, je ne parle pas des montres à affichage numérique! Je fais plutôt allusion à des créations originales comme la Trifoglio ci-dessous. Au lieu d'avoir un cadran fixe et des aiguilles mobiles, cette montre sans d'aiguilles a plutôt un cadran mobile où s'actionnent des bagues concentriques où sont affichés les heures, minutes et secondes. L'heure est lue dans le petit losange en haut, au centre. Pas mal, non?

Photo : François Cartier















dimanche 25 mars 2018

Acheter une montre... et contribuer à une bonne cause!

Avec ce blogue, mon intention n'est pas de promouvoir une marque en particulier, bien que je ne me gêne pas lorsque vient le temps de parler de mes coups de coeur.

Source : www. watchuseek.com
La marque dont je vous parle aujourd'hui a attiré mon attention pour une très bonne raison. Non seulement le modèle proposé par cette jeune compagnie est très agréable à regarder, mais avec chaque achat, un montant est versé à l'organisme Save the Children!

La compagnie en question se nomme Bolder Watch. Elle a été fondée par Tariq et Salman Ausaf, un duo père-fils dont l'ambition est d'associer la vente de montres de qualité à une mission sociale significative. Basée à Austin au Texas, Bolder a lancé sa première (et unique) lignée de montres à la fin de 2017.

Tarik et Salman Ausaf
Source : www.bolderwatch.com
Lors de l'achat d'une montre à partir de leur site web, Bolder nous donne le choix du pourcentage du prix de vente qui ira à Save the Children. Ainsi, vous pouvez décider de donner entre 10 et 100% des profits pour la bonne cause. Par défaut, Bolder propose un ratio 25/75 (la plus grande part allant à Save the Children).

En ce qui concerne la montre elle-même, elle est fort jolie. Il s'agit d'une montre à chronomètre de style minimaliste, une allure très populaire de nos jours. Son mécanisme est au quartz et produit en Suisse (mouvement Ronda de série 5), donc gage de qualité. Le boitier est en acier inoxydable et le verre est fait de saphir, le matériau le plus recherché, notamment pour sa résistance aux égratignures. Le modèle est proposé en trois couleurs avec des bracelets en cuir assortis : un cadran blanc, bleu ou noir.

Source : www.bolderwatch.com
Un guichet pour la date est situé entre les marques de 4 et 5 heures. Les trois sous-cadrans sont relativement discrets, tout comme l'emblème de Bolder sous les 12 heures. Les poussoirs (pour actionner le chronomètre) sont d'un style "vintage" avec leurs têtes proéminentes. Enfin, les aiguilles "squelettisées" ont une partie centrale vide qui a l'avantage de ne pas cacher complètement les sous-cadrans.

Seul bémol, le diamètre de la montre est de 43mm. Ceci est sûrement dû à la tendance actuelle qui favorise les montres plus volumineuses. Pour quelqu'un qui a un poignet de taille moyenne ou grande, ça va. Mais pour une personne au poignet plus menu, il aurait fallu une montre de 38 à 40mm.

Source : www.watchuseek.com
Fidèle à leur promesse d'offrir une montre de qualité abordable, la Bolder est offerte à 189$ US. Avec notre taux de change anémique, le prix en devise canadienne est de 243$. La livraison est gratuite, mais il faudra possiblement payer des frais de douane lorsque vous ramasserez la montre à un comptoir postal. C'est donc un achat qui vous coûtera près de 300$.

À titre de comparaison, c'est un prix qui avoisine celui d'une Citizen ou d'une Seiko d'entrée de gamme qu'on achèterait dans une bijouterie ou dans une grande surface comme LaBaie. Avec un tel investissement, certains vous conseilleront peut-être de rester avec une marque connue. Si toutefois vous vouliez donner au prochain et ainsi contribuer à améliorer le sort d'autrui (avec à la clé une montre de qualité!), la Bolder pourrait être un excellent choix!