Aucun message portant le libellé Montres mécaniques. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Montres mécaniques. Afficher tous les messages

vendredi 8 septembre 2017

Premier clip vidéo

La déconstruction d'une montre russe

Quand la vie vous donne des citrons, faites de la limonade! Personnellement, quand la vie me donne des citrons, je ne suis pas toujours aussi zen et les citrons passent souvent un mauvais quart d'heure! Mais pas cette fois-ci. Le résultat de ma nouvelle zenitude face à l'adversité est le petit clip que je vous propose ci-dessous.

Un peu de contexte : au printemps dernier, j'ai acheté sur eBay une montre usagée de marque Vostok. Il s'agit d'une des principales compagnies horlogères de Russie/ex-URSS dont l'histoire est très intéressante (mais cette histoire sera pour un autre billet). Il s'agit d'un modèle qui date probablement des années 1970 avec un cadran doté de "petites secondes" (petit sous-cadran vis-à-vis les 9 heures) :

Photo : F. cartier

Malheureusement, ladite montre n'a pas fonctionné très longtemps. Quand je l'ai constaté, il était trop tard pour la retourner au vendeur. Ce sont les risques d'acheter usagé sur eBay. L'ayant payée seulement quelques dizaines de dollars, la faire réparer chez un des rares horlogers à Montréal était hors de question. La facture aurait été dix fois son prix d'achat!

La seule chose qui me restait à faire : ouvrir la montre et démonter son mécanisme. Faute de me donner l'heure, me dis-je, cette défunte montre russe m'aiderait au moins à mieux comprendre sa mécanique!

Le clip que je vous propose vous montre le résultat de ce démontage (ou "démontrage"!). J'en profite donc pour vous montrer les principales pièces qui constituent une montre. J'ai mis le clip sur Youtube pour rendre le visionnement (et l'intégration au blogue) plus facile.

Bon visionnement!


À la fin du clip, je mentionne un de mes premiers billets où sont montrées les pièces d'un mécanisme en action. Cliquez ici pour aller voir ce billet.



dimanche 7 mai 2017

La montre de la semaine

La Seiko 5

Mon dernier billet parlait de la fameuse Calibre 89 de la compagnie horlogère suisse Patek Philippe. Un des quatre exemplaire de cette montre mythique se retrouvera aux enchères le 14 mai prochain et celui (ou celle) qui gagnera les enchères aura à sortir plusieurs millions de dollars de son compte en banque!

Pour ma montre de la semaine, je me dirige à l'extrême opposé. Pas que je vais encore vous parler de montres bon marché fabriquées à Hong Kong (voir mon billet sur ce sujet)! La montre dont je vais vous parler vient aussi d'Orient, mais d'un pays qui excelle en production de montres : le Japon. Ce pays n'a peut-être pas la tradition horlogère de pays européens comme la Suisse, la France ou la Grande-Bretagne, mais au cours du 20e siècle, les Japonais ont produit (et produisent encore) des montres d'excellente qualité. 

Au nombre des marques japonaises de renommée : Seiko. Qui n'a pas déjà entendu ce nom? Il y a fort à parier qu'un parent, un oncle, une tante en a déjà porté une. Or, Seiko propose depuis plus de 50 ans la Seiko 5, un modèle de montre qui se définit par sa qualité, son apparence et son prix plus qu'abordable. En effet, on peut se procurer certaines variations de la Seiko 5 pour moins de $100. Il s'agit probablement du secret le moins bien gardé des amateurs de montres! Le "5" vient des cinq qualités que possède la montre : son remontage automatique, sa résistance à l'eau, le jour et date sur le cadran, une couronne encastrée et un boitier résistant aux chocs.

Une Seiko 5 moderne

Son intérêt, toutefois, ne réside pas seulement dans son fabriquant et son prix raisonnable. La Seiko 5 est une montre automatique. Or, une montre produite par un fabriquant de confiance comme Seiko, et qui de surcroit est équipée d'un mouvement automatique pour le prix de montres au quartz très ordinaires, ça s'appelle un "vrai bon deal"!

Une montre dotée d'un mouvement automatique n'a jamais besoin d'être remontée. Lorsque vous la portez, ce sont vos mouvements, surtout ceux de votre poignet, qui remontent le mécanisme de la montre. Ceci est réalisé grâce à un "rotor", qui est une pièce en demi-cercle qui tourne librement en fonction des mouvements de la personne qui porte la montre. Ce rotor est relié à des engrenages qui en démultiplient la force et qui remontent le ressort de la montre. 

Le mécanisme automatique de la Seiko 5. La pièce en demi-cercle est le rotor qui permet
de remonter le ressort de la montre. Photo : François Cartier
Si le mouvement automatique de la Seiko 5 et la Jeep du monde horloger, les grandes marques
produisent des mouvements automatiques spectaculaires. Ici, un mouvement Audemars
Piguet avec un rotor (fort probablement en or) décoré de gravures.
Source : www.rolexforums.com
Le clip ci-dessous montre le mécanisme automatique d'une montre de marque Panerai. On y voit bien le mouvement du rotor semi-circulaire (source : www.youtube.com) :


Même si vous restez totalement immobile pendant plusieurs heures, la montre emmagasine quand même assez d'énergie (dans son ressort) pour assurer un fonctionnement de plusieurs heures. C'est ce qu'on appelle la "réserve de marche" (celle de la Seiko 5 est d'environ 40 heures). Certaines montres ont même des indicateurs sur leur cadran pour indiquer le niveau de cette réserve d'énergie.

On voit l'indicateur de réserve de marche un peu en haut de 6 heures sur cette montre Panerai.
Source : www.ewatchtime.com
Pour en revenir à la Seiko 5, elle est sans contredit un des modèles les plus populaire de la marque japonaise, entre autre chez les collectionneurs qui veulent se doter d'une première montre automatique abordable. C'est d'ailleurs mon cas, car j'en ai achetée une il y a quelques mois. En ce moment, Amazon propose ce modèle de base, avec le cadran noir, pour $71! 

J'ai choisi la mienne avec un cadran couleur crème. Pour $79 avec la livraison gratuite, c'était une très bonne affaire. Je n'aimais toutefois pas le bracelet en nylon beige vendu avec la montre. Je me suis donc trouvé un bracelet en cuir brun sur le web ($13) qui lui convenait parfaitement. 

Ma Seiko 5 avec cadran couleur crème et un bracelet en cuir. On remarque la
couronne légèrement encastrée dans le boitier, vis-à-vis les 4 heures.
Photo : François Cartier
Faite en Malaisie, avec une mécanique considérée comme très fiable (le mouvement de calibre 7S26, si ça vous intéresse), la montre est faite d'acier inoxydable, donc très durable. De plus, le verre de la montre est fait de "Hardlex", un type de verre minéral trempé très résistant. Et personnellement, j'ai bien le positionnement de la couronne à 4 heures (le bouton pour régler l'heure). C'est ce genre de petit détail qui fait le charme de cette montre! Et finalement, son diamètre de 37mm convient très bien à mon poignet de grandeur moyenne.

Photo : François Cartier
Donc, si vous voulez changer de montre, ou en ajouter une à votre collection, vous ne pouvez pas vous tromper avec la Seiko 5! Vous aurez une montre automatique, solide, à l'allure réussie et qui perdure depuis son introduction en 1963. Seiko en produit toute une palette : montre habillée, de plongée, à chronographe, de style militaire et encore bien d'autres variations. 

Une Seiko 5 Sport avec bracelet en nylon.
Source : www. seikowatches.com
Oui, elle sera moins précise qu'une montre au quartz (de -15 à +30 secondes par jour), mais vous aurez au poignet une pièce mécanique qui s'approche davantage de ce que les puristes (ou les watch snobs) considèrent comme une vraie montre! 

P.S. : Seiko présente un bel historique de cette montre sur son site web.


jeudi 13 avril 2017

La montre de la semaine

La Corum Golden Bridge

Cette semaine, j'ai décidé de choisir une montre au design unique. Et par unique, je veux dire vraiment unique! Jettez un coup d'oeil à la Golden Bridge de la compagnie Corum :

Deux versions de la Golden Bridge : la montre pour femmes à gauche et celle pour hommes à droite.
Source : http://www.hautetime.com

Fondée en 1955 en Suisse, la compagnie horlogère Corum se spécialise dans les montres de luxe. Plusieurs de ses créations sont devenues célèbres (notamment la Admiral's Cup), mais aucune ne se distingue autant que la Golden Bridge. C'est en 1957 que débute l'histoire de cette montre, alors que Corum lance la Golden Tube. Il s'agit alors d'une montre qui est constituée d'un tube en or disposé à l'horizontale dans lequel est inséré un mécanisme de très petite taille :

La Golden Tube, lancée en 1957.
Source : http://watchesworld.com.mx
C'est là que nous trouvons l'inspiration "linéaire" pour ce qui va devenir la Golden Bridge. On doit cette montre à un horloger italien du nom de Vincent Calabrese. Son intention est de rendre visible le coeur de la montre : son mécanisme! Après avoir surmonté plusieurs défis techniques, Calabrese présente son mouvement dans un salon d'inventeurs à Genève en 1977. Le patron de Corum, impressionné par cette création, achète le brevet.

La montre est officiellement lancée en 1980. La Golden Bridge tire son nom du pont en or qui court de haut en bas du boitier. Le mouvement, monté de façon linéaire (en "baguette"), repose sur ce pont vertical :

Le mouvement en "baguette" de la Golden Bridge.
Source : http://watchesworld.com.mx
En-dehors du mouvement, qui en lui-même est très spectaculaire (et qui illustre une grande maîtrise de l'art horloger!), le boitier de la montre est transparent. Ses faces et côtés sont tous faits de verre, mettant en valeur le mécanisme et donnant l'impression que ce dernier "flotte" dans la montre.

Deux vues d'un modèle actuel de la Golden Bridge, provenant de la collection 2016-2017 de Corum.
Source : www.corum.ch

Si le désir vous prenait de vous procurer cette montre, une variation comme la Dragon & Phoenix (ci-dessous) se détaille à un peu plus de $51,000 en dollars canadiens. Vous devrez possiblement casser votre tire-lire (et celle de tous vos voisins!) pour vous la procurer!

Pour saliver un peu devant les magnifiques créations de Corum, on trouve le dernier catalogue de montres Corum à cette adresse :

samedi 8 avril 2017

La montre de la semaine

Pour être bien vue!


Pour ma chronique cette semaine, je me permets un petit plaisir. Je vous présente la montre que j'ai reçu il y a quelques jours : une ILA avec mouvement mécanique.


Photo : François Cartier


Je l'ai achetée sur eBay pour presque rien. J'aimais bien son look avec ses énormes chiffres et ses gros marqueurs triangulaires sur l'index. Je lui trouvais un look très rétro. Aussi, la mention "Swiss Made" est toujours désirable. Ceci veut dire que 60% des composantes de la montre sont fabriquées en Suisse, et que le montage et l'inspection de la montre y ont aussi été faits.

Après un peu de recherche, j'ai découvert que "ILA" est un fabricant américain dont le nom complet est "Independent Living Aids".  Active depuis plus de 30 ans, cette compagnie offre aux personnes ayant des déficiences de la vue des produits spécialisés : claviers adaptés, loupes de lecture, livres en braille, etc. Ils offrent aussi des montres, soit parlantes, en braille (sujet d'un prochain billet??) ou avec grands caractères.

Ma ILA est donc l'une de ces montres. Tant les aiguilles que les caractères imprimés sur le cadran sont surdimensionnés. Mais au-delà de son aspect utilitaire, son look me plaît beaucoup! Et après l'avoir portée pendant quelques jours, elle semble bien tenir l'heure, en autant qu'on la remonte à chaque jour!

C'est en effet une montre mécanique, contrairement aux montres au quartz qui nécessitent une pile. Il y a toujours un certain plaisir à savoir que l'heure est tenue par un minuscule mécanisme conçu avec grande précision!




Le cadran de la montre (voir photo du haut) porte deux mentions : "17 Jewels" et "Incabloc". Les "jewels" sont les rubis qui font partie du mécanisme. Vu leur dureté, ils agissent comme des coussinets pour les axes des pièces mobiles, réduisant ainsi le frottement et évitant une usure prématurée. De nos jours, ces rubis sont synthétiques. L'image du mécanisme de ma ILA ci-dessus nous permet d'en voir quelques-uns. Voici un gros plan d'un rubis fabriqué pour les montres :

Rubis synthétique pour une montre.
Source : http://www.forum-mdp.com

La mention "Incabloc" fait référence à un système inventé dans les années 1930 en Suisse (encore eux!) qui sert d'amortisseur et dont la fonction est de protéger l'une des pièces les plus sensibles du mécanisme de la montre : le balancier.

Dans le clip ci-dessous, on voit le mécanisme de la montre en mouvement, avec au premier plan le balancier (le grand anneau doré) qui va et vient à grande vitesse. Le système Incabloc est reconnaissable à la petite pièce dorée en forme de lyre, juste au-dessus du balancier. Lors d'un choc, elle permet au balancier de ne pas être désaxé :



Voilà donc pour ma montre de la semaine. Je pourrai la garder jusqu'à mes vieux jours, quand ma vue baissera et qu'il me sera difficile de lire l'heure!

Pour mon prochain billet, je ferai l'inauguration d'un nouveau segment dans ce blogue : Les montres dans l'Histoire.

À bientôt!


dimanche 19 mars 2017

Les montres, comment ça marche?

Partie I : les montres mécaniques

Pas de fils. Pas de pile. Pas de circuits imprimés miniatures. La montre à mouvement mécanique est un objet de beauté et de précision. Héritière de plusieurs siècles de développements techniques, cette délicate technologie est demeurée le standard pour marquer le temps jusqu'à l'introduction sur le marché des montres à mouvement au quartz dans les années 1960. Je reviendrai sur cette "révolution"  dans l'univers des montres dans mon prochain billet.



À gauche, un mouvement mécanique. On voit le balancier (pièces dorée), surmonté d'une pierre de couleur rosée.
À droite, une montre au quartz. Visibles : la pile ronde et quatre bobines reliées aux petits moteurs faisant bouger les aiguilles. Source : Encyclopedia Britannica

Pour comprendre la mécanique d'une montre (ou à plus grande échelle celle d'une horloge), il faut savoir que pour animer les aiguilles qui marquent l'heure, les minutes et (facultativement) les secondes, il faut une source d'énergie. L'eau est une forme ancienne d'énergie qu'on utilisait pour mettre en marche une mécanique rudimentaire pour marquer une durée de temps. On parle ici de la clepsydre, ou horloge hydraulique. Cet instrument état bien commode la nuit quand les cadrans solaires ne pouvaient être utilisés.

Dessin d'une clepsydre romaine. L'eau tombant par gravité
de l'entonnoir  (à gauche) faisait monter un bouchon dans
 un cylindre (en bas) et actionnait l'aiguille des heures
via une tige dentée (en haut).
Source : www.meridienne.org

La gravité était en fait la force qui poussait le liquide vers le sol. Cette même gravité a aussi été utilisée pour actionner les premières horloges mécaniques, vers le 13e siècle. Un poids descendant était relié à un système d'engrenages et sa lente chute vers le sol permettait d'actionner les aiguilles d'une horloge. Pour contrôler la chute, afin qu'elle soit lente et régulière, on utilisait un système "d'échappement". Celui-ci était doté de trois parties : une roue dentelée spéciale, une "ancre" et généralement un pendule, qui transformait le mouvement des rouages de l'horloge - actionnés par un poids, rappelons-le - en un mouvement alternatif contrôlé.

Ci-dessous, nous voyons le mécanisme d'une horloge à balancier. Le poids entraine les rouages, mais leur mouvement  est régulé par la roue d'échappement ("l'engrenage"  dans l'illustration) dont la rotation est contrôlée par l'ancre, elle-même reliée au pendule. Ce dernier, en oscillant, actionne l'ancre qui libère avec régularité le mouvement de l'horloge. Voilà l'origine du fameux "tic-toc" des horloges et montres!!


Source : users.polytech.unice.fr

Nous avons là le principe de base de toutes les montres mécaniques modernes : un mouvement de rouages mû par une source motrice (le poids) et contrôlé par un système alternatif (le pendule) rattaché à un système d'échappement (roue d'échappement).

Ci-dessous, une roue d'échappement et une ancre en action. Il faut imaginer que le bout de l'ancre est rattaché à un balancier :

(source : Wikipedia) 

Le poids était bien commode dans les horloges de nos grands-pères, mais ne pouvait pas servir dans une montre. Même chose pour le balancier. Pour en venir à porter sur soi un instrument de mesure du temps (voir mon précédent billet), il fallait donc trouver un autre "moteur" et un substitut au pendule.

Dès le 15e siècle, on songe à remplacer le poids par un ressort. Une fois tendu, le ressort accumule de l'énergie, qui peut ensuite être libérée pour actionner le mécanisme d'une horloge ou montre. Il reste toutefois le problème du contrôle : un pendule demeure encombrant. La solution est imaginée par Christiaan Huygens (1629-1695), mathématicien, physicien et astronome hollandais. Huygens propose d'utiliser un second ressort pour jouer le rôle de "contrôleur" du débit du ressort moteur.

Malgré les nombreuses améliorations et qui ont suivi jusqu'à nos jours, c'est depuis cette époque que nous avons toutes les pièces de base des montres mécaniques modernes :
  1. La source d'énergie : le ressort moteur
  2. Le système de transmission de l'énergie : les roues dentelées
  3. Le système d'échappement : la roue d'échappement et l'ancre
  4. Le contrôleur : le balancier avec ressort "spiral"
  5. Les indicateurs du temps : les aiguilles et le cadran
Les éléments principaux d'une montre mécanique.
Source : Encyclopedia Britannica (traduction par F. Cartier)
Ci-dessous, une publicité des années 1950 d'une firme suisse (pays de nombreux très bons horlogers, tout le monde sait ça!), pour les pièces du système d'échappement et de contrôle. De gauche à droite, on voit : la roue d'échappement; l'ancre; axes divers; balancier avec "spiral" :

Source : Kahlert et al. Les montres-bracelets. Page 48.
L'animation qui se trouve ci-dessous explique très bien le fonctionnement de base d'une montre mécanique en montrant ses différents pièces en mouvement, et comment elles travaillent ensemble pour créer un système bien rodé et contrôlé (désolé, les légendes sont en anglais seulement) :



Donc, tel que mentionné en introduction : pas de fils, de pile ou de circuits électroniques. Juste des éléments mécaniques, réglés avec précision par les artisans qui perfectionnèrent sans cesse leur art. Car nombreux sont ceux qui les considèrent comme de véritables oeuvres d'art. Deux exemples ci-dessous provenant de deux fabricants de montres légendaires :

Mouvement Patek Philippe
Mouvement Jaeger Lecoultre
Malgré tout, les montres mécaniques demeurent des instruments fragiles, qu'il faut remonter à chaque jour, dont la précision peut être influencée par des facteurs comme la température, la position dans laquelle est est portée, l'élévation ou le magnétisme. Même les montres modernes peuvent perdre quelques secondes à chaque jour. On doit les faire entretenir et ajuster de temps en temps pour qu'elles gardent leur efficacité.

Toute la complexité d'un mécanisme de montre mécanique.
Source : https://www.gentlemansgazette.com/watch-parts-terms-functions-guide/
De plus, l'arrivée des montres au quartz, plus précises, avec moins de pièces mobiles et moins dispendieuses à manufacturer sonnera le glas pour plusieurs compagnies produisant des montres mécaniques. Ceci n'empêcha pas certains grands noms de perdurer et d'offrir encore aujourd'hui des montres exceptionnelles : Patek Philippe, Jaeger Lecoultre, Breguet, Vacheron Constantin, Breitling, Omega, Audemars-Piguet, Blancpain, Rolex, Chopart, IWC, Cartier, Tag Heuer, Seiko et bien d'autres.

Les montres offertes par ces manufacturiers sont généralement hors de prix pour le commun des mortels. Si une montre-chronomètre Patek Philippe vous intéresse, ils ont un très beau modèle à $173,480 (120,810 Euros)! Il existe néanmoins de très bonnes montres mécaniques plus abordables. De plus, bien entretenues, les montres mécaniques sont plus durables que les montres au quartz. C'est le genre de trésor familial qui peut être passé de génération en génération!

Pour mon prochain billet, je vous présenterai les montres au quartz, qui représentent aujourd'hui environ 85% de toutes les montres vendues dans le monde.